jeudi 28 février 2013
Le Top 10 des belges francophones les plus influents sur lesréseaux sociaux (Vif-L'Express)
A force de taper sur le klout, on finit par
l’enfoncer. Et à se retrouver à nouveau dans le Top Ten et le Top 100 (édition 2013) du
"Vif-L'Express" initié par Ettore Rizza (avec, cette fois, l'appui de Vincent Battaglia.) Pour rappel, Klout s'efforce de déterminer
"l'influence sociale" des férus des réseaux sociaux. Ce qui ne va pas
sans controverses, ma charmante voisine de classement Justine Henin
n'ayant, par exemple, jamais tapoté qu'un minable total de 130 balles de
tweets...
samedi 16 février 2013
“Indignés de Cons”: Marcel Sel leur pique la crise…
Ce n’est assurément pas un hasard si le petit Marcel Sel
devenu grand cultive toujours, d’évidence freudiennement, une passion pour les
scoubidous, référence récurrente de son dernier
ouvrage “ Indignés de Cons".
ouvrage “ Indignés de Cons".
C’est que l’homme aime jouer avec les fils conducteurs,
tantôt noirs et jaunes (“Les secrets de Bart De Wever”), tantôt pour démêler
ceux, si tellement noués serrés, qui transforment l’économie en un bigntz de
noeuds explosifs tellement top compliqués que le citoyen lambda s’en sent
scoubidonné d’impuissance.
Se doutant bien que l’actuelle horreur économique n’est pas
vraiment chose normale même si on vous dit, vous serine doctement que les
contraintes sont neutres et s’imposent à chacun.
C’est à ce maquillage des brèmes que s’est attaqué Marcel
Sel, qui a cette grande qualité désormais perdue par les politiques marketés :
savoir vulgariser, expliquer; oui, faire comprendre.
Pour tenter de faire bouger les lignes d’une certaine atonie
démocratique dans une crise devenue, ben que oui, permanente.
On n’ose penser
au nombre de sites ou d’opuscules consultés, on n’ose s’imaginer les
interminables conciliabules dopés aux “capsules chatoyantes de Nespresso” (un
des menus plaisirs de notre société de p’tites joies trompeuses) avec Karine
Quarant-Schmidt (qui a collaboré à l’ouvrage) pour un seul objectif. Faire en
sorte que celui qui n’entrave que pouic aux impénétrables “lois du marché” et à
l’inaccessible tribalisme langagier des économistes conseillers des Princes
oligarques, subitement se dise, l’ouvrage refermé: “Mais, bon sang, mais c’est
bien sûr, mais j’ai compris”.
Sur ce plan, avec l’aide tonique et quasi toonesque de ses
marionnettes (John Bigvirus, Dédé,
Toto Lulu ou Rockeux-Foulure) le
livre de Marcel Sel fait bingo dans le tour du proprio.
Il leur pique carrément
la crise, aux économistes assermentés de l’ombre organisée.
Pour enfin comprendre les subprimes, la planche à billets,
les agences de notation, l’enjeu du poids de la dette et autres, on pouvait
difficilement faire mieux.
C’est extrêmement clair, simplifié sans simplismes,
limpidifié à l’humour roulez-jeunesse et plein d’intérêt pas que notionnel.
(et parfois la réalité dépasse la fiction: l’auteur croit
fictionner en inventant, à titre d’exemple de dérision, la “Bigbank”. Eh ben,
il s’est trouvé réellement des banquiers-courtiers pour se donner ce nom
outrancier…)
Ceci étant fait, qu’en tirer comme conclusion ? Né au départ
d’une zizanie de salières (Marcel Sel n’étant pas vraiment d’accord avec
Stéphane Hessel et le fourre-tout
idéologique des Indignés -“Autant, écrit-il, abattre un F16 avec un
scoubidou”), son bouquin propose in fine, une autre voie. Celle de la
citoyenneté simplement redécouverte.
“ Je vous demande, dit-il, de vous intéresser à la
politique, de lire un journal chaque matin, d’interpeller vos élus”, bref,
comme il dit, “de les emmerder au jour le jour”.
Pour reprendre d’abord possession de la démocratie.
Marcel Sel subodore là, mine de rien - sans aller aussi loin-
quelque chose de très juste. Tout ce qu’il aligne est bien réel : chacun est
désormais, dans cette démocratie qui se porte mal, de plus en étranger à
l’autre; une certaine “citoyenneté aseptisée” à toutes les sauces (mouvement
citoyen, attitude citoyenne) démode le syndicalisme; tous les menus plaisirs
privés (fut-ce le gadget à 9€ de chez Lidl) l’emportent sur le politique au
sens noble…
La bonne question soulevée par “Indignés de Cons” ne
serait-elle pas finalement celle-ci: n’entre-t-on pas, mine de rien, si on n’y
prend garde, dans une société au despotisme tout à fait neuf: sans dictateurs,
sans SS fussent-ils de carnaval.
Juste un “despotisme démocratique” ou l’adversaire, le
danger principal, c’est simplement nous-mêmes.
Michel HENRION
“Indignés de Cons” : “La crise expliquée aux cancres et aux
économistes” par Marcel Sel (avec la collaboration de Karine-Quarant-Schmidt).
212 pages. Editions “La Boîte à Pandore”. 17,90€ selon la cotation Bloomberg.
lundi 11 février 2013
mercredi 6 février 2013
L'Ombudsman du Standaard exprime ses réticences sur le traitement journalistique du T-shirt homo de Bart De Wever
Evénement médiapolitique: ce 06/02/13, ledit médiateur
exprime sa divergence sur la manière dont De Standaard a mis spectaculairement
en avant (en “Une”) un extrait mineur (les T-shirts homo aux guichets d’Anvers)
de l’interview de Bart De Wever, qui s’exprimait essentiellement sur son
idéologie.
“Ce n'est pas bon ni pour nous, ni pour le vivre ensemble,
ni pour le journalisme ni pour la politique que cette indignation permanente
nous tire ainsi. Même si je sais bien que la nature même des infos est de
précisément prêter attention à ce qui attire l'attention.’
La thèse des responsables de la rédaction c’est, en gros:
- “L’info
n’est pas forcément le résumé d’une interview, Bart De Wever nous semblait
aller plus loin que son prédécesseur” (…)
- -“
De Wever nous a clairement paru aller un pas plus loin, en plaçant l’identité
sexuelle dans la neutralité. Bien sûr, nous avions réalisé le poids que nous
donnions au propos en mettant ça ainsi en “Une”. Mais si on n’avait pas fait
ça, le propos serait passé inaperçu”
Après discussion, l’Ombudsman du
Standaard avance trois contre-arguments pour étayer ses réticences:
- Il
n’est pas du tout convaincu que De Wever aille au delà des directives déjà
existantes à Anvers.
- Le
nouveau bourgmestre d’Anvers n’a en effet pas posé d’acte politique. Il est
dans l’hypothétique et développe des exemples très théoriques de neutralité.
- Le
contexte de la titraille du Standaard n’était pas neutre. On mettait en avant,
non pas le débat sur la neutralité des services publics, mais le fait qu’il y
avait encore“une autre controverse autour de la N-VA”, alors que l’actualité
était déjà saturée par Borgerhout, les amendes GAS, le changement de nom de la
Coninckplein d’Anvers, la disparition du slogan de la Ville, etc…
- “Ce
serait donc bien si quelqu'un appuyait une fois vraiment fort sur les freins…” conclut-il en substance. (les
traductions sont libres)
- L’article
original est ici :
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130205_00458745
mardi 5 février 2013
Dans la série "Ces Twittos qui nous entourent" : Michel Henrion :-)
Le blogger-twitto @Phineas_Barnum a eu la jolie idée, sur son blog ("Le retour du Barnum") de tirer le portrait des principaux twittos en Belgique francophone. Ce 5/02/13 ce fut donc à mon tour de passer sur son grill. Pour avoir accès à l'entièreté de l'entretien, cliquer évidemment sur le lien conduisant vers son blog:
http://leretourdubarnum.blogspot.be/2013/02/mon-seul-metier-le-plus-beau-cest.html
http://leretourdubarnum.blogspot.be/2013/02/mon-seul-metier-le-plus-beau-cest.html
La "neutralité" aux guichets d'Anvers: la traduction exacte (de ce qui existe en fait ...depuis 2007)
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La traduction française la plus correcte, la plus précise du
règlement anversois est celle-ci:
"Le personnel en relation directe avec
le public, les clients ou les partenaires externes, est tenu de porter des
vêtements corrects qui ne soient pas voyants. Aucun signe extérieur d’une
conviction philosophique, politique, syndicale, sportive ou autre ne sera
arboré durant les heures de travail, pas même pour une bonne cause."
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