Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

jeudi 20 septembre 2012

"Walter le Libraire" a mieux tout compris que #cestjoelle

C'était en novembre 2011. Dans un congrès centré sur les classes moyennes, le président wavrien du MR, Charles Michel, sortait de son chapeau à exemples le cas de son libraire, qui était censé "rouler en Citroën C5 et être menacé de 2000€/l'an d'impôts en sus..." L'exemple fit vite le buzz: on chercha à découvrir le mystérieux libraire du bourgmestre de Wavre (qui n'avait d'ailleurs pas de Citroën) et "Votez pour moi" en fit un personnage satirique récurrent... Contrairement à Joëlle Milquet (qui ne s'est jamais décidée à utiliser vraiment l'aura, pourtant positif, du fameux hashtag #cestjoelle) , le candidat Walter Agosti se sert habilement de cette notoriété pour sa campagne. Et pousse même sa com, pas mal fichue du tout, jusqu'à adopter une mise en page d'humeur Facebook. Malin.