Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

mercredi 31 octobre 2012

Le genre de détail qui vous fait douter de toute une analyse politique...

Certains politologues m'étonneront toujours. Je lis l'analyse de Vincent de Coorebyter (CRISP) dans Le Soir et suis quelque peu interloqué à lire ceci: " Bart De Wever avait annoncé une double ambition pour les élections communales: prendre les deux premières villes de Flandre. Il a gagné son pari à Anvers mais il a échoué à Gand". C'est juste pour Anvers, mais sur base de quoi le directeur du CRI SP peut-il affirmer cela pour Gand ? La N-VA n'est pas folle et savait pertinemment bien que Gand, grâce au SPa Daniel Termont, était un fief de gauche quasi imprenable ? Donc, ce que Van Coorebyter affirme je ne l'ai jamais lu, vu ou entendu dans les médias du Nord.(et je ne suis pas trop distrait) et n'a, à mon sens, jamais existé. Le genre de détail forcé qui, du coup, vous fait douter de toute l'analyse.