Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

mercredi 31 octobre 2012

Psy et passion politique, qu'il s'agisse de s'en prendre à De Wever ou de se faire l'avocat de Léopold III, c'est décidément un bien mauvais mélange...

Le psychiatre Jean-Yves Hayez est, décidément, un personnage... Pour rappel, c'est lui qui s'était fait sévèrement tancer par le Conseil national de l'Ordre des médecins qui avait jugé -et ce n'est pas rien- que ledit psychiatre , professeur à l'UCL, avait "porté atteinte à sa profession" en qualifiant, dans une interview à la presse, le président de la N-VA "d'enfant roi". Sa démarche a été "contraire à plusieurs dispositions du Code de déontologie médicale", estimait le Conseil de l'Ordre, notamment en l'absence "de relation patient avec Monsieur Bart De Wever". Badaboum: dans une "Carte Blanche" au Soir, le dit Jean-Yves Hayez, à nouveau en pleine analyse psy très personnelle, s'en prend cette fois à Frederic Deborsu accusé, entre autres folies livresques, d'être poussé (on cite) " par des conseillers ou commanditaires" qui aimeraient carrément, selon Hayez, "enclencher une seconde question royale". Rien que ça . Et entre autres accusations enfilées comme autant de perles, Hayez de reprocher "l'énorme coup de poing au ventre infligé aux quatre enfants de Philippe et Mathilde". Oui, au ventre. (on note que les problos psy de Delphine Boël, qui ceux-là n'ont rien d'éventuels, n'intéressent guère le psy UCL). Qui, en fin de cette "Carte Blanche", co-écrite avec François Leurquin, donne la clé politique de son humeur dépsytée: " En 1950, lors de la première question royale, une partie du pays avait voulu se débarrasser de Léopold III, à cause de sa supposée traîtrise au pays". Psy et passion politique, qu'il s'agisse de s'en prendre à De Wever ou de se faire l'avocat de Léopold III, c'est décidément un bien mauvais mélange...