Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

lundi 7 mars 2011

Le psychiatre Hayez ne s'attendait pas à être tancé par l'Ordre des Médecins ( plainte De Wever)

C'est curieux. L'autre jour, on avait croisé le psy Jean-Yves Hayez et, curieuzeneuzemosterpod comme on est, on l'avait interrogé sur le suivi de la plainte déposée contre lui par Bart De Wever, aupprès de l'Ordre des Médecins. ( Hayez avait  fait le portrait psychologique de De Wever le qualifiant d' "Enfant-Roi")
" Oooh, nous avait-il lancé, pas de souci: j'ai eu un entretien aomable avec l'Ordre des Médecins. Il n'y a aucun souci, c'est classé sans suite...". Et le suivi ?
"Oh, j'imagine que Bart De Wever recevra sans doute une lettre polie de l'Ordre...".
Le psychiatre Hayez, qui n'est pas homme à douter de lui-même, s'est un peu planté.
Dans l'avis qui vient de tomber, le Conseil national de l'Ordre des médecins a en effet  jugé que le psychiatre avait porté atteinte à sa profession et que sa démarche a été "contraire à plusieurs dispositions du Code de déontologie médicale".
Le Conseil national dit comprendre "les réactions négatives soulevées" par les commentaires du professeur Hayez, qui s'est autorisé à les formuler en l'absence "de relation patient avec monsieur Bart De Wever".
Le Conseil national est d'avis que le propos du psychiatre est "contraire à plusieurs dispositions du Code de déontologie médicale (...)", "n'est pas en adéquation avec la réserve à laquelle sont tenus les médecins et porte atteinte à la dignité de la profession".
L'instance de l'Ordre des médecins conclut, il est vrai un peu sans conviction, en disant "examiner les possibilités dont il dispose en vue d'exclure désormais de tels comportements non conformes aux obligations déontologiques".