Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

mercredi 21 août 2013

Après Joëlle, voici que Julien Milquet est annoncé au Parlement (bruxellois)

Le petit club, bien de chez nous, des dynasties politiques va encore s’agrandir. Après #cestjoelle (Milquet), voici venu le tour de #cestjulien (Milquet), le neveu de la ministre de l’Intérieur, qui, en mai 2014, aurait toutes les chances d’être propulsé député au Parlement bruxellois. C’est que les anges gardiens CDH semblent particulièrement veiller sur la carrière de ce tout jeune historien de 25 ans. Première étape: soutenu par l’ange gardien réquisitionné Julie De Groote, celui-ci est élu conseiller communal (un joli score de 334 voix sur son nom, véritable produit d’appel) d’Ixelles aux communales de 2012. Ou il a, y dit-on, assez vite “pris ses marques, assez sûr de lui”. Deuxième étape: jusqu’ici employé  rue des Deux Eglises par le bidule d’éducation permanente du CDH (le CPCP, appellation qui fait un brin soviétique mais cache en fait le “Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation”), Julien Milquet devrait sous peu- sous la protection de Hamza Fassi-Fihri, président bruxellois d’un CDH de Bruxelles-Hal-Vilvorde (sic)- intégrer le cabinet de la nouvelle ministre Céline Fremault, qui n’en est pas à une unité près. Puisqu’on y recense déjà trente trois cabinettards, dont trois rien pour la com’ et les RP de la blonde Céline.
 Troisième  étape angélique: figurer sur la liste régionale CDH de mai 2014. Et pas à n’importe quelle place, puisqu’on évoquerait même, ce qui paraît pousser le bouchon fort loin, rien de moins que la… deuxième, derrière la tête de liste. De quoi faire grincer des dents aux députés bruxellois CDH actuels (Bertin Mampaka, Joel Riguelle, Pierre Migisha, Mahinur Ozdemir, Ahmed El Khanouss, Julie De Groote, André Du Bus dont certains mettent en doute la carrure du jeune prodige mais perdent un peu de vue que leur propre potentiel de voix est par trop faiblard). Bref, ambiance en vue, d’autant que d’autres noms de nouveaux candidats pressentis, eux aussi très proches de la Ministre de l’Intérieur- "la" présidente “politique”en région bruxelloise-
Julien Milquet, le neveu qui en veut.
circulent dans le ciel orangé et orageux du CDH bruxellois…Tout cela sera sans doute démenti ou nuancé, car l’itinéraire prévu pour le candidat gâté est encore discret, mais notre petit doigt nous assure de source sûre qu’il y aura bien, en 2014, un deuxième parlementaire répondant au nom de Milquet.



M.H.

mardi 20 août 2013

Les nouveaux revolvers médiatiques de Flandre. (Marianne Belgique du 10/08/13)

 
Balise Médiapolitique parue dans Marianne Belgique le 10/08/13


 Fut-il un brin en déshérence, le phénomène de la puissance politique des éditorialistes flamands se complète désormais, en Flandre, d’un nouvel axe médiapolitique. A savoir une déferlante, sur les plateaux télé ou dans les colonnes de la presse du Nord, de managers et d’économistes très médiatisés et aux avis souvent ravageurs. Leurs noms sont quasi inconnus des francophones: un Geert Noels (Gestion de patrimoine), un Marc Coucke (CEO d’Omega Pharma), un Jan De Nul (Dragage), pour qui “il y a 3 millions de fainéants en Belgique” ou encore un Jos Vaessen (Radiateurs) qui voit le pays virer “version light de la Grèce ou du Portugal avec un million de chômeurs dans les dix ans”. Tous contribuent au climax d’une Flandre obsédée par son déclin et ses handicaps de compétitivité dont le fédéral belge n’aurait que faire...
L’actuelle polémique sur le soutien ou non des médias flamands à la N-VA est somme toute absurde: en Flandre, tout ce qui se dit, se voit et s’écrit sur l’économique et le social recoupe, mine de rien, assez largement les mélodies de la N-VA. Un terrain tout bonus pour De Wever qui ne se privera pas de mettre en avant “toutes les réformes d’intérêt général dont le PS ne veut pas” et qui, habileté, sont justement aussi celles voulues par l’Europe.  Terrain qui convient aussi à Kris Peeters, le “numero uno” censé pouvoir limiter les dégâts du CD&V. Tellement bon manager des intérêts flamands que l’homme en apparaissait jusqu’ici intouchable et politiquement indestructible. Même si le bilan de son Gouvernement flamand, sans cesse en incandescence, n’est guère reluisant.
C’était compter sans un autre économiste controversé, Ivan Van de Cloot, dont les déclarations intrépides et les posts émotionnels ont secoué, ces temps ci, les médias sociaux du Nord.
Avec cette question pas triste: lors de sa toute récente mission à Houston, Kris Peeters a-t-il, oui ou non, dans un geste significatif, menacé d’un revolver imaginaire des journalistes portés à évoquer la déconfiture de Dexia, ce ruineux scandale d’Etat si joliment managé par quelques aventuriers au sein du CD&V et du sommet d’une ACW (Mouvement Ouvrier Chrétien flamand) soudain déconfite.
Bref, y a-t-il eu intimidation politique, histoire de protéger les intérêts du CD&V et de sa constellation de pouvoirs?
Et l’économiste de s’interroger sur ce pays d’Omerta et de connivences où on cache vite sous le tapis tout ce qui peut gêner. A nouveau tout bonus pour la N-VA, qui adore cultiver l’anti-système et rêve de flétrir le pilier social-chrétien. Indignez-vous! sera le message.
Le plus intéressant à observer, c’est que Bart De Wever et Kris Peeters, -qui ne parle pas de “confédéralisme positif” par hasard- se sont en fait toujours fort ménagés. Le président de la N-VA n’attaque jamais vraiment le Ministre-Président flamand: on s’en prend plus subtilement au CD&V en général. C’est kif la même tactique  de com’ subtile qu’à Anvers, sans attaque frontale contre l’ancien bourgmestre Patrick Janssens.
Ces deux hommes là ne s’affrontent jamais vraiment. De Wever a besoin de Peeters car une entente relative est cruciale pour l’après mai 2014, au risque de tout perdre. Et Kris Peeters sait pertinemment bien que ce que veut De Wever, c’est d’abord saquer et exclure les socialistes d’un front flamand (N-VA +CD&V et OpenVLD si besoin)
C’en est en tout cas fini, médiapolitiquement, du sirop de rêve pour Kris Peeters: l’homme aura à encaisser, à l’instar d’un De Wever, ses doses de critiques et d’attaques. Notamment pour ce qui est de l’impuissance visible de Peeters à bouger les meules pour ce qui apparaît vital et crucial au Nord: le coût salarial.
En son temps,  le CD&V de Jean-Luc Dehaene fut, soudain, électoralement surpris par la fameuse crise de la dioxine. Un ressac économique de plus au Nord, une fermeture symbolique spectaculaire avant le scrutin, et le CD&V pourrait bien connaître cette fois sa crise impromptue de la compétitivité.


Michel HENRION

“Fièvre de l’hermine” : ce que cache toute cette communication au lithium… (Marianne Belgique 27/07/13)

 
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Balise Médiapolitique parue dans Marianne Belgique du 27/07/2013


 Le  prochain 21 juillet, on en sera au 56ème jour d’après le grand rebattage de toutes les cartes électorales (on vote le 25/5/2014) Et donc, très probablement, de crise politique.
La Belgique étant le pays des grandes émotions particulièrement fugitives, que restera-t-il alors de l’actuelle “fièvre de l’hermine” (expression flamande très significative), de ce grand show de communication et d’auto-glorification? Qui a, notamment, vu ce phénomène singulier d’hommes politiques dans le déni même de leur propre représentation politique. Histoire de complaire à une opinion publique si mal informée qu’elle croit encore volontiers au roi-thaumaturge. Lequel, de nos jours, ne guérirait plus les fistules purulentes des écrouelles, mais ferait s’évaporer la dette publique et recréerait une mythique Belgique unie, entendez unitaire.
Le Premier Ministre, qui sait pertinemment que c’est tout le contraire (le pouvoir royal n’aura jamais été historiquement aussi symbolique) et qui a bien perçu que son leadership s’en trouvait automatiquement accru, en a fait des tonnes.
Ainsi va la com’ d’Elio Di Rupo, quasi objet  de consommation politique, quasi personnage pour série-télé.
Faute de forte opposition francophone au Parlement, le Di Rupisme en devient presque une croyance médiapolitique; le sage qui déciderait de ce qui existe ou non. “Nos citoyens vont retrouver de la confiance et vivrons heureux” a-t-il ainsi rassuré, gonflé, au Parc Royal. Comme s’il suffisait qu’un roi en remplace un autre.
Cest que l’homme connaît bien ces subtiles et anciennes clés de com’ que sont l’éthos (gagner la toujours éphémère confiance du citoyen, capter l’attention et la sympathie: idéal sur les réseaux sociaux) et surtout le pathos. Entendez les désirs, les émotions, les craintes et surtout ces peurs si utiles à agiter lorsque tout pouvoir se sent fragilisé.
Et ils sont deux aujourd’hui, le Palais et la coalition Di Rupo, à se soutenir mutuellement et à jouer ainsi à se faire peur en agitant l’ombre noire et confédéraliste de la N-VA.
Curieuse communication gouvernementale qui- climat monarchique aidant- s’appuie, en Wallonie et à Bruxelles, sur d’anciens réflexes unitaires et dissimule presque les fortes autonomies créées sa propre réforme de l’Etat 6.0.
Le Roi Philippe n’a strictement rien à dire, ni à l’Elysette, ni à la Place des Martyrs (siège du Gouvernement flamand): son avenir, et c’est ce qu’il semble avoir bien intégré, c’est d’être le symbolique “Roi des Deelstaten”, entendez des “Etats (entités) fédérés”, ces Régions et Communautés qui, demain, décideront librement de 70% des anciennes compétences fédérales, quand bien même transférées parfois sans grande cohérence.
L’actuelle vague de sentimentalisme n’est pas sans danger: en son temps, la “Mathildemania” eût pour ressac un lourd “effet boomerang”, y compris la révélation de Delphine.
Car tout excès de monarchie nuit à la monarchie. Tout comme ce qui est jugé bon pour et par Di Rupo accentue, mine de rien, le clivage Nord-Sud.
Cette communication au lithium n’est en rien une réponse à Bart De Wever. Lequel a préféré avancer bien plus loin, se projetant déjà dans une autre réalité politique. Celle de la Flandre qui, confrontée à la récession et  aux faillites, juge l’enjeu du coût salarial et de la compétitivité de la Flandre plus vitale que les jeux de Palais. Ou Frans Van Daele –le Chef de Cabinet déjà pensionné du nouveau Roi- est déjà considéré par d’aucuns comme un “flamand dépassé”, un ancien CD&Vdu temps du système Dehaene et des  mythiques “Toshiba boys”...
Cette génération de flamands qui pensait parfois: “Nous pourrions peut-être vivre mieux un peu plus seuls”.
Bart De Wever, lui, dit: “ Nous pourrions vivre mieux, mais ne nous ne sommes, hélas, pas encore seuls”.

Michel HENRION.

Le Roi Philippe et les dangers de l’effet-papillon… (Marianne-Belgique du 6/07/13 après abdication)

 Balise Médiapolitique du 06/07/2013 (après l'abdication d'Albert II)
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 La politique, ce sont des mots. Et des signes. Exercer le pouvoir, c’est s’emparer de ce double langage.
Ce n’est pas un hasard si Albert 2 a dit son abdication debout. Ne plus s’asseoir à son bureau, c’était le signe évident que là n’était déjà plus sa place.
Davantage dans le style commedia dell’ Arte, Elio Di Rupo est un personnage tout aussi construit de mythes et de signes, parfois jusqu’à l’excès. Dont ce fameux noeud-papillon dont il est désormais prisonnier comme un oiseau de sa volière.
Frans Van Daele.
Qui, pour cette folle journée d’abdication, secrètement concoctée entre Palais et Premier Ministre (un titre qu’Albert 1er n’autorisa pour la première fois qu’en 1918, pour le bien oublié Léon Delacroix), était redevenu rouge. Comme un retour au naturel pour ce qui  est devenu son symbolique attribut du pouvoir, aux couleurs désormais  variables selon les situations et les environnements. (le Premier Ministre adore le violet light qu’il croit le hausser un chouia au dessus des partis)
Oui, le noeud de l’abdication avait été choisi rouge rouche.
Tout comme, lors de sa prestation de serment, déjà au Palais, devant Albert 2.
Rouge comme si Di Rupo, qui a la stratégie de l’anticipation chevillée au corps, se disait que tout était quelque part à commencer, comme en 2011. Car le départ d’Albert 2 et l’arrivée du Roi Philippe cache un tellurisme politique: le départ de celui qu’on a appelé le Vice-Roi, à savoir Jacques Van Ypersele de Strihou. Ce fervent catholique charismatique et idéaliste qui, depuis 30 ans, de sa fine écriture, avec une base de données à nulle autre pareille, influe quasi sur tout.
Ce n’est guère un secret pour le microcosme de la rue de la Loi: le Roi Albert 2 a  largement usé de ce que les hommes politiques appellent entre eux la “méthode Bebert”, entendez l’avion militaire qui envoyait sans cesse au soleil les dossiers ou arrêtés à signer.
A Laeken, sous des cieux moins ensoleillés, c’est Van Yp’ qui s’y colle . Et décide qui le roi rencontre ou ne rencontre pas. Qui prépare les audiences, les visites, les discours royaux, les remarques aux projets de loi, jongle du jeu des nominations. Et, surtout, exerçait un rôle-clé d’influence auprès du roi, qu’il s’agisse de gérer Laurent ou Delphine. Ou de multiplier les tactiques pour freiner Bart De Wever et la montée séparatiste en Flandre. Pour Di Rupo, c’est tout un pan de ce paysage qui va basculer. Ainsi, le prochain chef de cabinet du Roi Philippe (Frans Van Daele) sera-t-il  flamand, histoire d’intégrer la monarchie dans les nouveaux rapports de force; et peut-être plus, si on entend rétablir quelque peu les équilibres philosophiques au sein du Palais.
Certes, le monde politique a déjà bien pris ses marques: le prince Philippe n’est plus l’ “accident monarchico-industriel “largement décrit par d’aucuns mais un roi soudainement paré de toutes les qualités. C’est d’un monarchiste militant, Armand De Decker, qu’est sans doute venu, involontairement, l’avertissement le plus angoissant pour Di Rupo : “Philippe devra apprendre à se restreindre pour respecter toutes les sensibilités".
Bien lire: "se restreindre". De quoi avoir assurément le noeud-pap rouge pâle.  Car l’effet-papillon insécurisant, Elio déteste ça.

Michel HENRION

Ces partis qui préfèrent complaire aux “vraies gens” plutôt qu’écouter les Prix Nobel… (Marianne Belgique du 22/06)

 

Balise Médiapolitique parue dans Marianne Belgique (22/06/13)


Devinette: quel est donc le parti qui,  dans ses promesses électorales de 2010, s’engageait, rouge sur blanc, à …“dégonfler le mythe du corps parfait” ?
Christian De Duve.
Une promesse de bazar comme toutes les formations politiques ont pris le pli d’en compiler par containers lorsque s’approchent des élections. Car c’est là l’un des phénomènes de cette époque de paupérisation du discours politique: désormais les partis veillent à d’abord adapter leur offre aux demandes des électeurs, à ce qu’on a baptisé –sans rire- les “désirs citoyens”. Il s’agit de donner aux “vraies gens” ce qu’ils attendent. Pas de grand dessein politique, surtout pas une vision globale: juste des envolées lyriques pour faire illusion et des puzzles de réponses ad hoc à une foultitude de préoccupations sectorielles. D’ou ces programmes-catalogues insensés ou tout parti se doit de dire un mot sur la prévention du suicide, la revalorisation de l’infirmier, la nécessité (sic) de “garantir des voyages de qualité” ou de lutter “contre les troubles alimentaires”…C’est fou ce qu’une élection peut faire vendre de timbres postaux ou générer de mails: toute asbl, toute chocheté, tout groupe de pression se doit d’adresser ses fixettes, ses  mémorandums interpellateurs aux partis. Et là, en 2010,  “Elio” ou “Joëlle” (en politique, n’utiliser que le prénom atteste de leur proximité, de leur similitude avec ces “vraies gens”) signaient encore des centaines de réponses concoctées à la chaîne par des collaborateurs saturés.

Peu avant sa mort, feu notre Prix Nobel Christian de Duve avait tout dit: “Les politiques ne consultent pas les scientifiques. Je n’ai jamais eu mon mot à dire. M. Di Rupo n’a jamais demandé mon avis.”.

Le constat était on ne peut plus juste: les partis ne font plus que très marginalement appel aux intellectuels, aux savants, aux intelligences extérieures. Et pour cause: leurs programmes attrape-tout visent les “vraies gens”, avec un p’tit mot pour chacun. On racole large quand on gouverne le nez sur le guidon de sondages pourtant erratiques et contradictoires.

En 2013, évolution:  la tendance médiapolitique du moment, c’est le “retour aux sources”, “vers la base” ou “vers la gauche” pour ce qui est des socialos. Comme par hasard, voici  que les deux partis socialistes, le CD&V et les libéraux flamands de Gwendolyn Rutten y vont tous de leurs réunions de refondation. Et, souvent, de leur p’tit livre mis à disposition de tous les membres pour  en débattre. Le dernier du genre est celui de la présidente de l’OpenVLD.  Dont les références sont aussi multiples que surprenantes (ça va de l’agent Mac Gyver à l’Agence Tous Risques en passant par Apple , Google et un détour par Tomáš Sedláček, le brasseur d’idées de Václav Havel)

Tout ça pour quoi ? Pour, à l’instar de tous les autres partis (le CD&V a son “Iedereen Inbegrepen” (Tout le Monde inclus), ratisser encore et toujours au plus large.

Le hic, c’est que ce genre de bulles programmatiques (“réduire la fiscalité, “défendre les demandeurs d’emploi”) supposent de la crédibilité: et pas qu’elles s’évaporent comme bulles au soleil dès lors que le parti concerné est au pouvoir.

Ah oui, la promesse de “dégonfler le mythe du corps parfait”, c’était un texte PS de mai 2010.

Et ce qui n’est assurément nullement dégonflé depuis, c’est le poids immense de la N-VA. Qui, quoiqu’en en pense, a en tout cas assurément, elle, un grand dessein politique controversé: une vision claire pour la Flandre, fut-elle jugée brutale par d’aucuns. Et ceci explique peut-être finalement bien un peu de cela, non ?



Michel HENRION.

"On refait le monde" télé du 23/06/2013 (RTL-TVI)


"Sans Langue de Bois" du 27 juin 2013 (BelRTL)


'Sans Langue de Bois" du 20 juin 2013 (BelRTL)