Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

mercredi 27 avril 2011

La folle médiatisation des avocats passée au crible ( Les Lobby Awards de la robe noire…)


Le Bart du Barreau.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru, disait ce génie de Pierre Dac. Pour avoir jadis, comme journaliste, beaucoup parcouru les escaliers du Palais de Justice avant d’arpenter les trottoirs de la rue de la Loi, je crois plutôt que personne ne gagne assurément devant un tribunal, sinon les avocats.
A tout le moins en notoriété. Car la folle montée en puissance de la communication fait désormais que l’art de la parole de nos robins n’est plus confiné aux seules salles d’audience mais déborde, verbatime désormais de partout dans les médias. 
Une bulle qui s’est mise à gonfler lors des multiples péripéties émotionnelles de l’ “affaire Dutroux” (vous souvenez-vous du député écolo Vincent Decroly, aujourd’hui avocat connu…) et qui ne s’est nullement démodée, certains avocats devenant quasi des célébrités. Et s’adjugeant automatiquement, grâce aux médias, une part de marché enviée dans un métier devenu très concurrentiel.
(ce phénomène est encore davantage sensible en Flandre  ou Jef Vermassen, l’avocat de l’ “affaire Clottemans- procès du parachute”, fit l’objet d’un quasi feuilleton dans le Laatste Nieuws..) Des agences de com’ se sont d’ailleurs intéressées à ce nouveau marché, organisant des “medias trainings” pour avocats ou leur vendant des formules  –on cite -“ pour mieux connaître les journalistes, leur fonctionnement et leur environnement “ et “pour garantir des échanges équilibrés et la plus juste compréhension de vos messages.” Sic.
Des avocats devenus donc très médiatiques avec souvent toutes les ficelles de com’ des grrrrands professionnels de la com’, petites phrases , entendez inserts de langage compris.
Pour moi, un acquittement, c’est un orgasme “, lançait ainsi, il y a peu, Jean-Philippe Mayence, le marathonien des procès médiatiques (Dutroux, amants diaboliques, le procès Cools, le procès Habran, la Carolo, etc) qu’un documentaire récent d’Erik Silance nous a encore récemment montré dans ce sommet judiciaire que fut le “procès Storme”…
On s’était plutôt bien amusé, il y a quelques mois, avec Michel Grossmann et Paul Grosjean, le boss du magazine “Lobby”, a coter (sous la surveillance technique d’Interel) les différentes facettes de la communication des hommes politiques. Le grand vainqueur étant évidemment Bart De Wever, dont on ne sait d’ailleurs s’il a accroché son trophée francophone aux murs de sa nouvelle maison de Deurne.
Paul Grosjean m’avait laissé entendre en souriant, il y a peu, qu’il allait “remettre le couvert” avec les avocats. Ce qui vient d’être chose faite, en attendant de se payer les économistes chouchous des medias (accessoirement souvent d’ailleurs plus engagés politiquement que les vrais politiques élus).
Bon, c’est simple: le grand gagnant du lobby de la robe, le “Bart du Barreau”, c’est clairement ledit Jean-Philippe Mayence, classé carrément dans... quatre des cinq sous-catégories (premier en cohérence, en “forme” et en talent médiatique, deuxième en compétence et en réactivité).
On est donc content pour lui, dont la maman fut ministre PSC et dont le papa fut déjà l’un des tous grands ténors du Barreau de Charleroi, véritable légende des cours d’Assises. 
Un Jean-Philippe qui, lui-même,  a failli basculer à son tour un moment dans la politique pure, Louis Michel lui proposant en son temps un portefeuille de secrétaire d'Etat à la lutte contre la fraude fiscale. Qu'il déclina dans un réflexe de grande intelligence.
Bref, le tiercé gagnant, le “Top 3” déterminé avec l’aide d’un jury de journalistes judiciaires et de communicants, est simple: Jean-Philippe Mayence, Pierre Chomé (qu’on entend souvent dire de l'opportun le mardi soir sur Bel-RTL) et , ouf, on est soulagé pour son ego, Marc Uyttendaele.
Par contre, on n’aimerait guère, ces jours-ci, être l’un des avocats s’adjugeant la queue de liste et donc le “Flop 3 “ :
À savoir Abdelhadi Amrani (l’avocat du père des enfants assassinés par Geneviève Lhermitte et d’Aubin Bellens a lui-même il est vrai de gros ennuis judiciaires et disciplinaires),  Georges-Henri Beauthier (cette belle âme un brin agaçante qu’on retrouve inévitablement stationnant devant les caméras à la moindre nouvelle noble cause) et Olivier Sluzny, qualifié tout de même “ d’avocat le plus drôle”.
Bon, l’exercice vaut ce qu’il vaut et on n’a pas retrouvé, nous, certains noms d’avocats qui nous venaient à l’esprit, comme si les pénalistes avaient été quelque peu favorisés, comme si on omettait qu’un avocat médiatisé n’est pas pour autant le meilleur. ( on connaît les critiques encourues, en France, par Me Gilbert Collard et d’autres stars du Barreau... )
Une certitude : ce numéro de printemps de “Lobby” va beaucoup faire jaser et parler de lui dans ce petit milieu, peu enclin à devoir à son tour souffrir l’avis d’un jury vraiment très inhabituel pour eux.

mardi 26 avril 2011

"Sans langue de bois" Spécial Kate & William (26/04): avec une comparaison Philippe-William...

Bart De Wever utilise un argument de poids: Paul Masson, l'homme le plus gros au monde...


Le jour de l'anniversaire de la crise politique, Bart De Wever publie une nouvelle "Tribune Libre" de son cru. Citant Alexis de Tocqueville pour souligner notamment, une fois de plus, le blocage du pays. Le thème récurrent à la N-VA  du "constat amer" d'un pays riche mais aux institutions inefficaces, d'où de graves difficultés financières...
Entre les lignes, on lit que certains (comme Bart) sont décidés à faire bouger les choses, à prendre des initiatives, tandis que d'autres (visez l'électorat PS et SPa) sont de  ceux qui, comme des moutons, attendent tout d'un gouvernement... Bref, en arrière-fond, cette vision deweverienne d'être responsable de soi et de ne pas dépendre du gouvernement.
Plus surprenant, c'est que pour illustrer ce thème de  "l'illusion de la liberté sans la responsabilité",  mieux, de "l'apathie croissante à la responsabilité", Bart a choisi comme métaphore le cas de l'homme le plus gros du monde, l'anglais Paul Masson. Pour comprendre la comparaison de Bart, le Ministère de la Santé britannique a financé une rénovation de la maison de Paul Masson, un fauteuil spécial pour se déplacer et, enfin, une opération pour le faire maigrir de 440 kg à 234 kg. Masson avait pris l'habitude d'ingurgiter 20.000 calories par jour, estimant que l'Etat était responsable de tous ses problèmes physiques et émotionnels.

Comme quoi, en communication, Bart De Wever n'a décidément vraiment peur de rien, vu son propre régime alimentaire, souvent qualifié par d'aucuns (de ses proches) de " très peu responsable"...

 

samedi 16 avril 2011

Pipolisation (suite) : l'Open-VLD Barbara Steeman se met à nu (sans bikini)

Dans son supplément féminin de ce week-end, " Het Laatste Nieuws" y va d'une dizaine de pages sur la vérité du nu, affichant assez joliment et logiquement les formes de Miss Belgique d'antan ( Cilou Annys, Tanja Dexters) ou d'autres jolies starlettes du Nord du pays.
Surprise:  on y découvre aussi Barbara Steeman ( 27), vedette politique de ... l'OpenVLD à Lokeren. Qui, il est vrai, fut jadis candidate à " Miss Bikini de l'Univers".

dimanche 10 avril 2011

Pipolisation: Jean-Jacques De Gucht, le sénateur bourreau des coeurs libéraux...

On ne prend souvent pas la mesure, côté francophone, de la pipolisation forcenée de la politique au nord du pays. Tiens, connaissez-vous Jean-Jacques De Gucht, fils de l'ancien ministre OpenVLD et Commissaire Européen, et sénateur précoce (à 24 ans !) après s'être occupé d'immobilier en famille.
Eh bien, ce jeune libéral gâté par la vie fait la "une" cette semaine de l'hebdo flamand " Nina", histoire de montrer (toute une page d'interview au stylo d'encre rose...) tout le bonheur de son nouvel amour avec l'une de ses électrices, une charmante alostoise dénommée Charlotte.
Léger hic: ce n'est pas la première fois que Jean-Jacques De Gucht raconte ainsi ses amours dans "Nina". Mais la dernière fois, c'était avec ... Eva Vanhengel, la fille du vice-premier ministre OpenVLD Guy Vanhengel. Un séducteur, ce Jean-Jacques.

Sans Langue de Bois" télé de ce 10/04 est en ligne: la com' tautologique du Prince Philippe, Di Rupo qui veut changer le regard du Nord...



On y parle notamment de la pratique du "off", pierre angulaire de la com politique. Ca a toujours existé et ça existera toujours. Mais ce n'est pas toujours "gagnant-gagnant" si une des parties balance. Regardez l'irritation de Bart De Wever en 2008:

jeudi 7 avril 2011

Un portrait inattendu de Bart: sa peur du contact physique, sa difficulté à la confrontation et des cadeaux d’anniversaire de récupération pêchés dans le coffre de sa voiture…


Liesbeth Homans: "Bart préfère se réfugier aux toilettes"

Il se dit que les caucus DeWever-Di Rupo, même s’ils n’avancent guère d’un pouce sous la houlette de Wouter Beke, se font toujours sur un ton on ne peut plus policé, sans colères homériques à l’ancienne.
Rien d’étonnant puisque, aussi curieux que cela puisse paraître, Bart De Wever a, mais oui, la confrontation en horreur.

C’est ce que confirme cette semaine, dans une longue interview à “Dag Allemaal”, le véritable bras droit et meilleure amie du président de la N-VA, Liesbeth Homans. Celle-ci, députée au Parlement flamand et sénatrice de Communauté après avoir été longtemps sa collaboratrice, (et qui est un personnage qui ne manque pas d’intérêt, bossant déjà à la Volksunie lorsque Bart était encore à l’Université ) confesse en substance:

Bart va éviter la confrontation. Il a beaucoup de difficulté, en tant qu’homme, à dire ou il en est. Pas comme politique hé, mais purement au niveau humain. (…) Oh, prenez par exemple quelqu’un, un candidat, qui vient le solliciter. Lorsque l’entretien est terminé, la personne est persuadée qu’elle a décroché le job , même s’il s’est révélé inapte !
Cela , c’est du Bart tout craché. Il pense qu’il a  été clair, et le postulant, lui, pense qu’il a été retenu !Apporter des mauvaises nouvelles au plan personnel, ça n’est pas son fort. Il a un petit coeur. En tant que personne, il n’est vraiment pas bon pour les confrontations…”
Et Liesbeth Homans de confesser: “ Moi, je suis quelqu’un qui ne peut pas laisser  une discussion (un désaccord) inachevée…Donc, si je sens qu'il y a encore du ressentiment, je veux le mettre en orbite !
Bart pas, hé ! Il préfère disparaître aux toilettes et ne plus réapparaître tant qu’il sent des tensions…”

Lorsque le journaliste lui demande si, la première fois qu’elle l’a rencontré, elle a jugé Bart comme un “homme attrayant”, elle reprend son souffle et la réponse fuse, comique et pas trop flatteuse:
“ Est-ce que vous l’avez seulement déjà une fois bien regardé ?”
En fait, dit-elle, j’avais un “boontje” (attirance) pour son meilleur ami.
La première fois que j’ai croisé Bart, c’était d’ailleurs lors d’une fête ou Bart était présent avec un ami francophone.
Je l’ai interpellé : “ Je dois te demander quelque chose. J’ai une attirance pour ton ami: est-ce que tu ne peux pas m’arranger le coup ? " Bart a réglé ça. Mais cet amour n’a pas tenu. Par contre, Bart est toujours demeuré un ami “.
Qui a apparemment , cela dit, bien du mal à gérer les anniversaires.
“ Là, il est très mauvais ! La moitié du temps, il oublie de me le souhaiter. 
Et un cadeau, tu peux rêver ! Cela vaut pour tout le monde autour de lui: celle qui est mariée avec lui, s’il est parrain ou simplement s’il est votre patron: c’est un désastre de toute façon…”

UN BAC DE BIERE POUR SON ANNIVERSAIRE

Plus fort encore: comme on demande à celle qui fut une basketteuse de très bon niveau, si Bart, en vingt ans, lui a déjà fait un cadeau le 17 février (jour de son anniv’), elle raconte cette anecdote pas piquée du houblon :
“ Oh, lorsque j’étais sa collaboratrice, j’ai reçu une fois un bac de bière .
Spécialement pour ton anniversaire” m’affirma-t-il.
Las, sur un côté du “cadeau”, traînait encore une petite carte. J’ai cru qu’il y avait écrit: “ Meilleurs voeux”. Ben non, il était écrit: “ Merci d’être venu donner cet exposé”. Bref, il était allé causer quelque part, avait reçu ce cadeau des organisateurs qu’il était aller pêcher pour moi dans le coffre de sa voiture…”
Et Homans de se rattraper : “ La vérité m’oblige à dire que, un an plus tard, lorsque j’étais enceinte, il m’a offert un gros bouquet de fleurs…”


LA PEUR DU CONTACT PHYSIQUE

D’ailleurs, l’anniversaire, c’est aussi la terreur perso de Bart De Wever.
“ Il n’attend absolument rien de votre part ce jour là. (le 21 décembre) Si vous voulez lui faire plaisir, tout au plus invitez-le à casser la croute.
Mais ne lui donnez surtout pas de bise, hé ! il a horreur de cela. Il l’évite en blaguant mais il a l’obsession d’être contaminé ! “
Horreur du contact physique...
Tous ceux qui travaillent avec Bart savent d’ailleurs depuis longtemps qu’il a la proximité et le contact physique en horreur.
“ Mais dans le nouveau personnel, une collaboratrice avait eu la lumineuse idée d’organiser une séance d’embrassades à son arrivée le jour de son anniversaire.
Elle a ouvert les bras pour lui donner trois gros baisers ! Bart recula devant cette tempête et fit un bond en arrière avec la peur sur son visage…
C’était hilarant ! Car qui connaît un tout petit peu Bart, sait que ce n’est pas le genre de choses à lui faire…”

lundi 4 avril 2011

Com’ politique à la Népalaise…(#Shame sans frontières)


Dans certains pays, on attend un gouvernement. Dans d’autres, on espère une Constitution.
Je reviens du Népal, ou après sept mois de crise politique, M. Khanal, 60 ans, président du Parti marxiste-léniniste (UML), s’efforce depuis février, avec le soutien difficile du parti des anciens rebelles maoïstes (qui devraient, ai-je lu sur place, recevoir chacun une prime de 4.000€), de finaliser une toute nouvelle Constitution pour cette toute jeune démocratie qui a notamment mis définitivement de côté sa monarchie. ( faut dire que le prince local Dipendra, un brin rebelle, avait joyeusement abattu dix membres de sa famille royale au cours d'un dîner…) 
«Nous devons aller très rapidement de l'avant sinon nous retomberons dans la crise» répète sans cesse, dans un style très belge, le Premier Ministre dont on doute désormais qu’il arrive à  boucler ce texte décisif pour la date du 28 mai.
Donc, alors qu’en Belgique, on égrène la litanie des jours qui passent (295 ce 04/04) au Népal, on feuillette le compte à rebours de cette fameuse Constitution qui devrait naître le 28 mai.
Et comme, là aussi, rien n’est moins sûr, on y adopte des pratiques originales à la #Shame: comme celle de ces six népalais venus, le jour coloré de la fête du Holi, faire pression en se peinturlurant devant le Parlement du cru pour dire : “ Promulguez la Constitution pour le 28 mai”...
Et dans cette jeune démocratie très politisée aux soixante partis (Parti maoiste, Parti communiste marxiste-léniniste, Parti du Congrès, mais aussi le “P]arti de la Bonne Volonté”, si, si) on sait ce que manifester veut dire. Par exemple en pétitionnant , non point sur des registres de papier, mais (photo ci-dessous) sur une interminable banderole de plusieurs dizaines de mètres…Efficace et visuelle, comme com politique.
 


La vision des médias belges du phénomène Justin Bieber : attention au stéréotype récurrent… (analyse de com' sans fou-rire)


Le fou-rire est immortel. 
Et mon comparse de “Sans langue de Bois”, Alain Raviart, adore cet anti-dépresseur là. Surtout lorsqu’ on aborde (émission télé du 03/04) ce thème d’actu et de com qu’était la première apparition en Belgique (au Palais des Sports d’Anvers) du jeune prodige qu’est Justin Bieber. Bien qu’il s’en défende mollement, le fou-rire d’Alain Raviart (qui m’a dit aimer la musique du prodige) est, mine de rien, représentatif de ce que suscite le cas Bieber. L’idole étant très juvénile (15 ans à son premier “tube”) et son marketing mettant toujours en avant son “visage d’enfant”, celle-ci laisse davantage de place pour la moquerie. Il a beau être “très propre sur lui” et pas contestataire pour un sou, Justin Bieber est victime d’un certain “discrédit social”, avec souvent une certaine hostilité ironique des parents ou des enseignants. Bien plus qu’une Lady Gaga ou qu’un Timberlake qui jouent sur d’autres ressorts.
Puisque des twittos veulent en savoir un peu plus de mon analyse com bousculée par l’inextinguible fou-rire d’Alain , (allez garder votre sérieux et votre fil conducteur dans ces conditions de fou-rire communicatif…) je remarquais juste combien le discours des médias belges restait très stéréotypé dès lors qu’il s’agissait d’évoquer les groupies amoureuses de Justin (qui, à 17 ans, n’est plus en rien asexué mais produit même un show, mine de rien, assez sexualisé…)
En fait, c’est toujours le même cliché des jeunes admirateurs aliénés, soi-disant honteusement manipulés par les industries planétaires commerciales…
Un discours qui va se répliquant, à chaque génération d’idole, qu’il s’agisse de Britney Spears, des Backstreet Boys, de Michael Jackson ou, si on remonte plus loin, des Beatles ou d’Elvis (l’époque ou le rock était, là, carrément réprimé…).
En fait, c’est tout faux (et de multiples analyses sociologiques en témoignent) .
Cette musique effectivement marketée et commerciale, effectivement destinée à des millions de gens à travers le monde (Justin Bieber, après Anvers, s’en ira bientôt vers l’Indonésie…) crée une passion individuelle qui permet, surtout à l’adolescence, de se singulariser, de se distinguer par rapport à la famille ou au groupe de potes.
C’est tout et ça aussi c’est éternel.
Ah, pour redevenir un brin politique, savez-vous quel est le Ministre fédéral qualifié de “Justin Bieber” rue de la Loi ? Eh bien, c’est Pieter De Crem, ministre de la Défense Nationale, tout simplement parce que comme le juvénile candien, “on l’aime ou on le hait “.


samedi 2 avril 2011

Les pensées de l'avocat Vic Van Aelst, nouveau compagnon de route de Bart...

Bart De Wever débauche l'avocat de renom Vic Van Aelst (procès Clottemans) pour sa liste N-VA Communales Anvers 2012.
Celui-ci y va de quelques formules fortes (Laatste Nieuws de ce 2/04):

" Les francophones considèrent toujours les flamands comme des êtres inférieurs "
"J'ai des frissons glacés lorsque j'entends prononcer le mot Belgique"
"C'est quoi ce pays ou on louange le Roi parce qu'il parle parfaitement l'italien mais ou la propre épouse du Roi et quelques ministres ne parlent pas la langue de la majorité flamande" .
L'homme (ancien Voksunie bruxellois) n'en est pas à son coup d'essai. Regardez cette video de décembre 2010: