Raser gratis ? Cette expression viendrait d'un barbier qui avait placé jadis une pancarte proclamant ladite formule…Mais notre artisan, tout aussi fûté que près de ses sous, l'y laissait tous les jours. Par conséquent, le naïf qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte pub, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "Oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit !". Aujourd’hui encore, notamment en politique, les promesses des personnalités en vue n'engagent que ceux qui les écoutent sans faire appel à leur libre-examen…Ce n’est pas le cas ici. Où on s'efforce plutôt de manier le mot à couper la langue de bois .

mardi 26 avril 2011

Bart De Wever utilise un argument de poids: Paul Masson, l'homme le plus gros au monde...


Le jour de l'anniversaire de la crise politique, Bart De Wever publie une nouvelle "Tribune Libre" de son cru. Citant Alexis de Tocqueville pour souligner notamment, une fois de plus, le blocage du pays. Le thème récurrent à la N-VA  du "constat amer" d'un pays riche mais aux institutions inefficaces, d'où de graves difficultés financières...
Entre les lignes, on lit que certains (comme Bart) sont décidés à faire bouger les choses, à prendre des initiatives, tandis que d'autres (visez l'électorat PS et SPa) sont de  ceux qui, comme des moutons, attendent tout d'un gouvernement... Bref, en arrière-fond, cette vision deweverienne d'être responsable de soi et de ne pas dépendre du gouvernement.
Plus surprenant, c'est que pour illustrer ce thème de  "l'illusion de la liberté sans la responsabilité",  mieux, de "l'apathie croissante à la responsabilité", Bart a choisi comme métaphore le cas de l'homme le plus gros du monde, l'anglais Paul Masson. Pour comprendre la comparaison de Bart, le Ministère de la Santé britannique a financé une rénovation de la maison de Paul Masson, un fauteuil spécial pour se déplacer et, enfin, une opération pour le faire maigrir de 440 kg à 234 kg. Masson avait pris l'habitude d'ingurgiter 20.000 calories par jour, estimant que l'Etat était responsable de tous ses problèmes physiques et émotionnels.

Comme quoi, en communication, Bart De Wever n'a décidément vraiment peur de rien, vu son propre régime alimentaire, souvent qualifié par d'aucuns (de ses proches) de " très peu responsable"...