SIGNE FURAX . C’est, décidément, le maître-mot de ce début de campagne : “fâché”.
Dans chaque interview, chaque déclaration, nos ténors politiques francophones le placent à l’envi . Elio Di Rupo est sans cesse “fâché” (contre les libéraux… flamands, avec un petit centième de seconde de pose verbale entre les deux mots, histoire de taquiner le MR) , Joelle Milquet est “très fâchée”. Armand De Decker se dit très poliment “fâché” itou. Seule variante : Alain Mathot, dans sa longue interview au “Soir”, lui, se dit “en colère”. (et on prend le pari que Michel Daerden est assez furax aussi, mais pas sous le même angle…)
UN CRIQ POUR DEPANNER LE MR : bien sûr que tout le monde a le droit d'être élu au Parlement et que celui-ci n'est pas réservé qu'aux avocats et autres juristes...C'est vrai aussi que la gestion publique, cela demande de la passion pour la chose publique, de l'attirance pour le politique au sens noble du mot... Il est à noter ici que l'ancien coureur à bicyclette, s'il est effectivement placé là pour doper le vote MR hennuyer, a déjà, lui, le goût de la gestion publique puisque bon échevin à Lessines, une ville très sportive dont le bourgmestre, lui, est fou d'escrime.
JEAN-DENIS LEJEUNE : tiens, à propos, que deviennent, en ces jours de formation des listes, les contacts et les espoirs de Jean-Denis Lejeune, lui qui, avec une naïveté confondante, avait froidement déclaré il y a peu qu'une reconversion politique le tenterait bien et qu'il faisait le tour des partis pour voir qui lui offrirait le plus...C'est décidément beau, les convictions.